La vallée fantastique
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 Travail d'Altaïr (herboriste)

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AuteurMessage
Altaïr
Elfe débutant
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Altaïr


Nombre de messages : 95
Localisation : Dans la vallée fantastique
Date d'inscription : 20/05/2010

Travail d'Altaïr (herboriste) Empty
MessageSujet: Travail d'Altaïr (herboriste)   Travail d'Altaïr (herboriste) Icon_minitimeJeu 8 Juil 2010 - 19:48

(Je me suis permis de creer un nouveau sujet, pour exposer mon travail, mes recherches et avancees, ce qui ne serait pas possible dans le livre que je suis censée ecrire a la bibliotheque, vu que ce n'est pas un journal intime.)

Je me rapprochais, je le sentais. En revanche, plus je m'approchais de cette etrange aura, plus je m'eloignais de tout ce qui m'avait entourée jusqu'ici. Mais cela ne me derangeait pas outre mesure, au vu du fait que toutes les elfes que j'avais rencontrées semblaient avoir disparues. J'etait confiante, persuadée qu'elles allaient reapparaitre d'une minute a l'autre. Mais pour le moment, ce n'etait pas le cas, il fallait donc bien que je fasse quelque chose et je devais avouer que cette force magique m'intriguait. J'en connaissais la valeur et le sens, j'en etais sure; seulement, plus je reflechissais a la raison pour laquelle elle m'etait si familiere, plus celle ci semblait s'estomper. Je connaissais cette aura, je l'avais ressentia ces dernieres années durant, mais elle etait alors tres faible. Aussi, cela m'aurait etonnée de retrouver une association d'oracles. L'aura familiere que je ressentais etait beaucoup trop importante et elle me rappelait l'ambiance qui avait bercé les toutes premieres années de ma naissance... Impossible de me souvenir que quoi que ce soit qui pourrait m'aider.
Soudain, j'arrivais devant un immense batiment. Ses murs etaient blancs et rongés par le lierre. De nombreuses fenetres s'ouvraient sur l'interieur, mais il etait impossible de voir ce qui s'y trouvait, pas plus que ce qui s'y passait. Une imposante porte d'ebene, d'un noir profond, tranchait violemment sur la tache blanche et verte formée par la batisse. Elle etait veritablement enorme, d'une grandeur demesurée. Cela me surprit et je mis du temps a remarquer que quelques lettres etaient gravées a meme le bois, legere trace claire sur les tenebres de l'ouverture close et impenetrable. Elles etaient gravées dans la matiere dure sans la moindre trace d'hesitation ni d'accroc et lorsque je m'approchais, je lus tres simplement un mot. Un seul. "Sorciers". Mon coeur battit la chamade un court instant, sans que je puisse l'expliquer.
Soudain, tout s'eclaircit.... Ma mere, ma tante, puis la mere de Joy'ce.... Toutes maitrisaient -plus ou moins bien et de facon plus ou moins importante- la magie! Voila l'orignie de la familiarité de cette aura.
J'avisais un poteau vertical a quelques pas de la porte, du meme bois que celle-ci. Je songeais qu'ils -qui que ce soient- etaient vraiment prevenants. Je descendis du dos de Tchaï et l'emmenait vers celui ci. J'avais l'intention d'entrer et d'en apprendre plus.

"Je doute que les gens a l'interieur apprecie qu'une jument penetre parmi eux."

"Je n'ai pas besoin que tu m'attaches. Je sais que je dois rester ici et je n'ai nulle intention de m'enfuir."

"Bon, tres bien. A tout de suite"

Elle ne repondit pas, cherchant deja une coin d'herbe et d'ombre. Je me demandais s'il fallait que je frappe, mais je ne vis aucun heurtoir, ni quoi que ce soit n'y ressemblant. Finalement, prenant une profonde inspiration, je poussais la porte d'ebene.

A ma grande stupefaction, elle s'avera tres legere mais egalement terriblement massive - au moins 5 centimetres d'epaisseur. La poignée d'argent etait froide. Finalement, j'entrai dans une grande piece.
Il n'y en avait qu'une et elle comprenait beaucoup de monde. Les murs etaient tapissés d'immenses etageres, qui montaient jusqu'au plafond, entierement recouvertes de livres. Les seuls endroits ou il n'y en avait pas laissaient la place a de grandes fenetres, qui illuminaient la salle entiere d'une belle lumiere blanche et le mur du fond. Au premier coup d'oeil, je reperais une quinzaine de personnes, tous affairés, jusqu'a ce que je rentre. Je frissonais en remarquant que tous leurs yeux pales etaient fixés sur moi, et qu'ils etaient totalement immobiles desormais, me jaugeant jusque dans les moindres details. Leurs yeux... Ils etaient inexpressifs, mais si curieux... C'etait la seule chose qu'ils avaient en commun: il y avait des jeunes femmes, des hommes grisonants, des demoiselles extremement maigres (je grimacais en posant les yeux sur elles, me rememorant de mauvais souvenirs), d'autres bien en chair, des messieurs fatigués, d'autres avec un grand sourire, certains semblaient mefiants et les autres heureux de ma presence. Ceci en plus de la magie qu'ils pratiquaient tous.
Quelques instants plus tard seulement, tous les regards m'avaient quitté et les sorciers etaient retournés a leurs occupations. Certains etaient rassemblés autour d'une petite table ronde, a gauche, brillament eclairée, croulant sous le poids de feuilles ou de livres, d'encriers ou de bouteilles. Quelques uns serraient entre leurs deux mains un bol fumant, d'autres des feuilles couvertes de phrases minuscules et tous semblaient profondement entrainés dans une conversation captivante.
A droite, il y avait une autre table, rectangulaire cette fois-ci, sur laquelles etaient penché des hommes pincés et des femmes affairées. Ils preparaient d'etrange mixtures, couraient pour prendre des parchemins, ecrivaient a toutes vitesse, parlaient seuls et ne s'interrompaient que pour verifier quelques notions dans les grimmoires exposés dans leur dos. L'un observait des tissus, l'autre preparait une potion, le troisieme observait un calice remplie d'un liquide incolore, la quatrième ecrivait a toute allure, les yeux mi-clos... Et ils ne levaient jamais les yeux de leur ouvrage.
Deux femmes regardaient le titre des livres, les posaient sur une table, bougeaient ceux qui etaient sur les etageres, consultaient un resumé et reposaient l'ouvrage ailleurs. J'en deduisis qu'elles faisaient du tri.
D'autre tables etaient vides. Certaines supportait une experience en cours de realisation, et vers laquelle des hommes et femmes revenaient de temps en temps, les yeux posés sur un livre. Les autres s'affairaient autour d'une vieille femme qui meditait au fond de la piece. Au moment ou je posais les yeux sur elle, elle les ouvrit et me fixa. Son regard etait plus pale que tous les autres. Elle bougea legerement la main et un jeune homme se precipita vers elle. Il se pencha et elle lui murmura quelques phrases a l'oreille. Quelques instants plus tard, il avait saisi une sacoche, dans laquelle il mit, a l'aide de quelques geste precis, une poignée d'herbes, des fioles et une boite d'allumettes, qu'il avait trouvé sur une table adossée au mur du fond et sur laquelle les sorciers qui travaillait tant, a droite, posaient le fruit de leurs fabrications. D'autres etaient relegués dans un grand cartons poussiereux, justa a coté duquel il y avait une table pleine de verreries (alembics, fioles, bechers, pipettes...). Sitot ceci fait, le jeune homme sortit precipitamment par la porte de derriere, simple rectangle grisatre et insignifiant, comparée a celle par laquelle j'etais entrée.
La vieille femme qui l'avait affolé me fit signe d'approcher, ce que, intimidée sans savoir pourquoi, je fis a pas lent. Je compris la raison de cette timidité peu de temps apres. L'aura magique que degageait cette sorciere etait phenomenale, et les autres qui mediataient aussi a ses cotés paraissaient bien insignifiant.

"Tu as une grande experience de la Magie, n'est-ce pas?"

Sa voix etait legerement ecaillée et ses yeux si pales qu'ils en devenaient presque transparents. Les rides creusaient son visage. Je lui repondis par l'affirmative, evoquant la sorcellerie que pratiquait ma mere de son vivant, l'oracle que j'avais comme tante, la mère de Joy'ce, tellement a l'aise lorqu'il s'agissait de relaiser des miracles avec les plantes et l'enseignement que chacune m'avait octroyée. Mon interlocutrice soupira et l'ombre d'un sourire eclaira son regard.

"Oui, je le sentais, sinon, tu n'aurais pas penetré ici aussi facilement. Fille de sorciere, niece d'Oracle, elfe de naissance, tu as de plus vecu avec une herboriste de renommée mondiale"

J'haussais un sourcil. Je ne pensais pas que la mère de Joy'ce etait si connue

"Du moins dans le monde des sorciers. Sais tu que tu as eu beaucoup de chance de beneficier de son enseignement?"

Elle n'attendit pas de reponse et continua.

"Et cette chance va nous servir. Je vois ton desarroi, je ressens ta solitude, je sais que tu veux nous aider. Et si je dis "nous", c'est pour englober tous les habitants de la vallée fantastique. Elfes, humains, mais aussi soricers. Je vais te proposer quelques chose. Poursuit le travail de Madame Mérios parmi nous. Nous fabriquons beaucoup de potions, mais avons de plus en plus de mal a reperer les herbes necessaires a leur fabrication et notre travail s'en trouve ralenti. Aide nous, indique nous le lieu ou se trouve chaque plante et son utilité, consigne le soigneusement dans un grimoire -tu en trouveras un vierge a la bibliotheque. En echange, tu aideras a ton tour les animaux et les elfes en fabriquant tes propres potions. Nous te transmettrons au mieux notre experience."

Cette idée m'enthousiasma aussitot et je fus ravie d'accepter sa proposition.

"Parfait. Ton travail commence maintenant."

Alors que j'allais partir, elle prononca une derniere phrase.

"Ce que tu vas faire important, et je ne suis pas oracle mais je vois que tu aura un role important dans le destin de la Vallée; alors, ne le neglige surtout pas au nom de la sorcellerie."

Je meditais sur ces paroles pour le moins enigmatiques, avant de rejoindre Tchaï. Enthousiaste, je ne vis pas les regards soupconneux, pas plus que ceux dubitatifs qui me suivirent jusqu'a ce que je ferme la porte d'ebene derriere moi. Joyeuse, je resumais a ma compagne ce qui m'etais arrivé.

"Nous ferions bien d'aller chercher un grimoire vierge, pour noter ce que tu vas trouver. dit finalement ma jument. Ils ne t'en ont pas proposé?"

Je foncais les sourcils. Puis je me souvins d'une phrase prononcée par la sorciere.

"Nous en trouverons un a la bibliotheque. Quelle bibliotheque?"

"Il ne nous reste plus qu'a la trouver, elle aussi. En route!"


[c'est un peu long. Desolée Smile ]
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