Periple d'Altaïr

(Je sais, il y a deux fois la meme chose d'ecrit, c'est normal... =p)

J'avais quitté un magnifique lac, sur lequel un immense disque doré se refletait intensement, seulement depuis quelques instants, lorsque j'arrivais dans cette grande plaine. Le plus beau, c'est que ce fameux lac faisait partie de mon domaine et que j'etais integrée dans la grande et fabuleuse vallée fantastique. Certes, j'en avais vu tres peu de cette contrée, mais cela m'avait suffi pour me forger une idée tres positive des paysages et des habitantes. Seulement, je commencais a douter.
N'avais-je pas ete assaillie par des illusions? J'avais tenté de ressentir la presence d'Arya et de Louna, de leur force magique, mais en vain. Je m'etais concentrée au maximum, si fort que j'en avais eu la tete qui m'avait tournée mais je n'avais rien senti. Ni creature magique et encore moins des elfes. J'etais redescendue, sans en parler a Tchaï toutefois, et en avait naturellement conclue que j'etais trop loin d'elles.
J'avais donc choisi de me rapprocher du domaine d'Arya, sa position etant desormais ancrée dans ma memoire, et etait arrivée au coeur de cette immensité, que je n'avais pas remarquée en quittant le domaine de la premiere elfe que j'avais rencontrée. Sans doute avais-je emprunté un autre chemin. D'ailleurs je l'appercevais, confondu un peu plus loin avec la grise ligne d'horizon. Mais, a ma droite, j'appercus ce qui semblait etre encore une autre demeure elfique. En verité, j'en voyais partout autour de moi. J'appercevais egalement un village et je crus reconnaitre un lac et une montagne bien plus grands que les autres...
J'en deduis que j'etais arrivée a un carrefour, melange d'arteres essentielles a la vie de la Vallée. Quelle chance! C'etait le meilleur endroit, celui au centre de tout, pour me permettre de retrouver mes elfes mysterieusement disparues. Je me redressais sur son dos, et exposais la situation a ma jument blanche.

"Si tu les a perdues, cela me semble une excellente idée. En outre, je pense que nous aurions bien besoin de conseils pour s'occuper de... De cette etrange creature qu'est... ton dragon, Takeda."

Je percus une legere amertume dans sa voix et faillis l'interroger, mais je renoncais. Nous verrions plus tard. Aussitot cette question mise de coté, je fermais les yeux et englobais de mon esprit le maximum de surface possible dans l'immediat.
Affolée, je les rouvris un court instant plus tard seulement. Je n'avais rien ressenti. Strictement rien du tout! Elles s'etaient evaporées! Aurais-je revé?

"Alors?"

Ma jument avait ressenti elle aussi ma perplexité.

"Alors, rien. Je ne les sens pas. Ni elles, ni la moindre creature magique. Pourtant , Temeraire n'a pas pu disparaitre comme ca. Je n'ai pas pu les inventer quand meme..."

"Bien sur que non."

Sombre, je descendis de jument et m'installais en tailleur a meme le sol. Tchaï connaissait cette position et s'eloigna en silence de quelques metres. C'etait ma preferée pour mediter, additionnée a un bref retour au sources qui me faisait du bien. Du moins, pour les Hommes que j'avais connus. Seule ma fidèle compagne savait que je m'en servais egalement pour beneficier du maximum de concentration possible pour ressentir les presences alentours. Je commencais par faire le vide dans ma tete, chose plus difficile qu"il n'y parait.
Ensuite, j'etendis mon champ de vision, de maniere phenomenale. Mon etre s'envola tres haut, avant de parcourir a une vitesse prodigieuse l'etendue complete de la vallée. Je vis tout, chaque recoin et meme plus loin que ses limites. Sa configuration n'avais plus de secret pour moi. Pourtant, mes yeux etaient toujours clos et je n'avais pas bougé.
Certes, je connaissais beaucoup de choses sur la flore de ce coin perdu, mais aucune trace d'etre vivant. Je decidais d'explorer plus en detail la vallée.
Apres un quart d'heure d'exploration minutieuse, je n'avais toujours rien trouvé de nouveau et je commencais a avoir serieusement mal a la tete. Pourtant, pas question d'abandonner, j'en faisais une affaire personnelle. Une seule zone m'avait resistée. Si ce n'etait pas la, alors j'abandonnerais.
Seulement, lorsque je voulus acceder mentalement a ce grand lac, je fus violemment repoussée. J'eux l'impression d'avoir percuté un mur extremement solide. Et lorsque c'est votre esprit qui encaisse le choc, cela fait autrement plus mal que quand c'est votre corps! Je tentais tout de meme une nouvelle approche, mais sna splus de succès. Pourtant, j'etais sure d'avoir trouvé le bon endroit! Ceci expliquerait el fait que je n'ai pu ressentir leur existence: elles etaient cachées, ou bloquées, peu importe, dans un endroit ou un esprit exterieur ne pouvait parvenir. En apparence.
Encore un quart d'heure de tentatives infructueuses s'ecoula. J'avais decidé de m'approcher en douceur de cette etrange paroi. Je posai les mains sur ces furieuses volutes translucides, qui s'agiterent violemment sous mes doigts... avant d'etre repoussée, beaucoup plus loin cette fois ci. C'en etait trop, j'etais extenuée. Je reouvris les yeux et revint a la realité, essouflée comme jamais je ne l'avais ete. Lorsque je tentai de me relever, je ne parvins qu'a tituber, avant de retomber a quatre pattes sur le sol.

"Alataïr... Est ce que ca va?" reprit une voix anxieuse

Je souris.

"Oui, ne t'inquiete pas. Je suis juste un peu fatiguée mais ca va passer. Ca ira mieux dans un instant.''

Effectivement, quelques minutes plus tard, je me sentais d'applomb pour faire un resumé de la situation a Tchaï.

"Elles sont dans un endroit dans lequel mon esprit ne peut pas acceder, ce qui explique que je n'arrivais pas a ressentir leur presence. Un immense lac. Je ne pense pas qu'on puisse y acceder physiquement non plus. On n'a plus qu'a prendre notre mal en patience et decouvrir par nous meme les clés dont nous avons besoin. En esperant qu'elles soient la bas de leur plein gré."

Sur ces paroles, je remontais en selle. Depuis que j'avais quitté mon domaine, une forte aura m'intriguait, et m'attirais. Pas une aura elfique, oh non, on aurait dit qu'elles avaient toutes disparues de la surface que je venais d'explorer. Une aura magique, forte, immense. Elle m'attirait, de maniere inevitable. Je m'etais retenue de courir a sa rencontre, a cause de mes priorités, mais maintenant, plus rien ne me retenait.
J'avancais donc, plus vite que jamais, vers elle.

Je sortais donc d'un repere de sorciers, tous plus puissants les uns que les autres. Cela repondait a une question: d'ou venait cette grande aura magique?
Cela en posait beaucoup d'autre. Qui etaient-ils? Des sorciers, bien sur, mais quel etait leur role, comment le devenait on et quels domaines pouvait on traiter? Mystere. Quel etait le role de cette mysterieuse et puissante vieille femme qui m'avait parlée? Excellente question.
Mais le pire... OU etais la bibliotheque?? C'etait elle que je cherchais, afin de remplir la tache qui m'avait ete confiée. Il me semblait logique de me diriger vers le village que j'appercevais a l'horizon, aussi fut-ce la direction que j'indiquais a ma jument.


Mais, au moment precis ou elle se mettait en marche, quelque chose attira mon attention.
Quelque chose d'etrange.


Au depart, ca avait ete masqué en partie par l'aura magique degagée par les sorciers. Je croyais qu'elle en faisait partie. Mais je me rendais compte maintenant qu'elle etait bien differente.

Presque inconsciemment, hypnotysée, j'identifiai son orignine et intimai a Tchaï l'ordre de s'avancer dans sa direction. Intriguée, sans rien comprendre, celle-ci obtemperait toutefois. Un mysterieux pouvoir me poussa a lui demander d'accelerer encore et encore, jusqu'a ce qu'elle soit lancée au triple galop. Elle ne comprenait pas les raisons de cet affolement, et si elle tenta de protester ou de me questionner, je ne l'entendis pas.

Enfin, j'arrivais. Tchaï s'arreta brusquement lorsque je tirai comme une forcenée sur ses renes. Je descendis sur son dos en ne remarquant qu'a peine son regard couroucé.

Nous nous trouvions dans un endroit reculé. Si j'avais eu les idées claires, j'aurais meme pu penser que nous etions perdues. Mais peu m'importait. Je le sentais. Il etait la. Tout pres.... Si pres que c'en etait presque agacant.

Il n'y avait que de la pierre autour de moi. Une pierre grisatre a la couleur desagreable.Il y avait des trous, des failles dans le sol, comme si la terre s'etait dechirée a cet endroit la. Quelque rares taches vertes et marrons de buissons desséchés dont les feuilles semblaient seches comme le coeur d'un tyran. Un vent les secouais de temps a autre, mais il s'agissait du seul signe d'agitation qui perturbait cet endroit etrange.
Non. C'etait faux. Il y en avait un autre, plus diffus.

L'air vibrait....

Parfaitement. Il vibrait, comme s'il savait qu'il allait se tourner une page decisive de l'histoire de la vallée toute entiere ici meme, et qu'il frissonait d'impatience et d'excitation. Je me detendais. Faisant le vide dans ma tete, je le cherchais. Et soudain mon esprit effilé comme une lame se ficha en un endroit bien precis. C'etait comme si des fleches pointues l'harcelaient de tout part. Commment avais-je pu passer a coté de ca??

Elle venaient toutes du meme endroit. Cachées derrieres un surplomb rocheux, elles m'alertaient. IL est la!

Je foncais vers ce rocher... et ne vis d'abord rien. Les fleches s'etaient volatilisées des que j'avais relaché mon attention mentale...

Soudain je compris. Intuitivement, je savais ce qu' il voulait que je fasse. Je me projetai dans le monde mental, comme je l'avais fait lorsque je recherchais les elfes de la vallée et que je m'etais heurtée a cette etrange carapace transparente.


Et il etait la....

Juste devant moi, brillant d'un etrange eclat doré. Avancant la main droite, ma forme mentale le saisit. Il n'etait qu'un eclat diffus, etrange mais terriblement fort et aveuglant...

J'ouvrais les yeux a nouveau, pour revenir dans le monde reel.

Et la, advint quelque chose que je n'aurais pas pu imaginer, quelque chose qu'on m'avait clairement dit et repeté strictement impossible. Dans ma main droite, il y avait un sifflet. Et pourtant, on m'avait assuré que la frontiere entre physique et mental etait tellement solide qu'il etait impossible de ramener quoi que ce soit de physique dans le monde spirituel. Et vice versa.

Or, je tenais un sifflet, incarnation physique de cet etrange lumiere que j'avais vue. Il etait tout simple, d'une couleur dorée qui commencait a s'estomper... Je le
tenais entre mes doigts. C'etait lui qui etait a l'origine de cette tempete que je ressentais a chaque fois que j'etendais mon esprit. Je m'etais trompée en pensant que c'etait les sorciers. L'aura qu'ils degageaient etait aussi tres importante, mais ce sifflet m'attirait depuis ma naissance.

Le sentiment de vide que je ressentais depuis au fond de mon coeur s'etait enfin estompé... Je ne le remarquais que maintenant, alors qu'il avait disparu.

"Qu'est ce que c'est que ca? C'est pour ca que j'ai galopé comme une forcenée? Je pensais qu'un danger nous menacait a nouveau, tu m'as fait aller aussi vite que lors de notre fuite! Altaïr? Hé, tu m'entends? Ca fait je ne sais pas combien de fois que je te questionne, tu ne me mets au courant de rien depuis qu'on est sorties du repere des sorciers! Je commencais a m'inquieter et..."

Qu'est qu'elle m'agacait...

"Tais-toi." interrompis-je sechement la voix qui resonnait dans ma tete, rageuse.

J'entrevit seulement la peine, l'inquietude puis le courroux qui passa dans les yeux bleus de la jument qui se tenait pres de moi, avant de fixer mon regard sur ce mysterieux sifflet de nouveau.
Mais elle ne m'ecoutait pas. Qui etait-elle, deja?

"Tu n'es pas dans ton etat normal. grondai la voix. Tu m'envoies balader alors que je veux juste t'aider. Nous sommes une equipe, au cas ou tu l'aurais oublié. Tout ca pour un vieux sifflet, qui a perdu son eclat depuis longtemps!"

Tchaï. Elle s'appelait Tchaï et m'accompagnait depuis ma naissance. Une jument. Haha!
Je refermais la main sur ce fameux sifflet. Ce n'etait pas un simple instrument a vent rongé par le temps, je le savais.
Brusquement, mes idées redevinrent claires. Ce sifflet etait a moi, il m'attendait. Il avait besoin de moi pour etre utilisé et remplir son role. J'avais besoin de lui pour realiser mon destin. J'avais aussi besoin de Tchaï, c'etait mon equipiere et sans son soutien, je sombrerais. Je fixai mon regard sur elle et m'excusai a voix basse, l'assurant que j'etais de nouveau moi-meme.

Lorsque je regardais a nouveau autour de moi, les rochers gris qui nous entouraient avaient disparus.
Nous etions de retour dans une vallée. Une vallée comme celle que nous avions quittées, exactement comme s'il ne s'etait rien passé. Sauf que j'avais un sifflet magique et terrriblement puissant entre les doigts.

La curiosité m'envahit. A quoi servait-il? Pressentant mon questionnement, Tchaï intervint.

"Tu ferais mieux de ne pas souffler a l'interieur. On ne sait pas ce qu'il risque de se passer ensuite. Tu ferais mieux de l'apporter a quelqu'un qui pourrait nous renseigner et le lui confier."

"Non, c'est hors de question."

Je savais que cet instant allait jouer un role primordial dans l'hisoire de la vallée tout entiere. Je savais qu'une nouvelle page de nos vies se tournait. Je savais que ce que je faisais aurait de tres important consequences sur l'avenir.

J'inspirais. Ce geste, qui m'avait semblé naturel toute ma vie me parut aujourd'hui emprunt de toute une signification mystique.




Je fis chanter le sifflet.

Une note aigue, longue, modulée, agreable a entendre vrilla l'air pendant un long moment, emplissant tout l'espace autour de nous. Puis, a bout de forces j'arretais de souffler. Alors elle s'eteignit lentement, doucement. Elle fit peu a peu place a un long silence. Un silence total, complet, opaque.

"Et c'est tout?" marmonnais-je, decue.

Je m'etais attendue a ce que mon action bouleverse la vie dans le monde entier. Je pensais avoir enfin trouvé ce a quoi mon existence etait destinée. Mes pensées me heurterent brusquement. Pour qui me prenais-je, a me croire indispensable dans l'equilibre de l'univers?
Mais tout de meme. J'avais realisé une experience unique et difficile, jugée comme impossible, rammener une entité psychique dans le monde reel et finalement il ne se passait rien.
C'etait tres frustrant.

"Pourquoi il ne se passe rien?" repris-je.

L'apprehension me gagna. Avais-je raté quelque chose? Ou avais-je enclenché une serie d'evenement terribles sans le savoir, une bombe a retardement? Chacun sait que l'attente avant un evenement terrible ou une longée dans l'inconnue est cent fois pire que celle-ce. L'angoisse m'ettreignais le coeur.

Et soudain, elle disparut. Elle fit place d'un seul coup a une grande serenité. Je savais ce que j'avais fait au fond de mon inconscient.

A ce moment precis, le silence profond fit place a un enorme fracas, comme si mille orages eclataient en meme temps dans le ciel. Celui-ce s'etait assombré d'enormes nuages tres foncés et menacants sans meme que je m'en rende compte Le bruit emplifia, devient enorme, jusqu'a nous assourdir completement, Tchaï et moi. Celle-ci secoua ses sabots, nerveuse.
Quant a moi, je restais bien droite, calme.

Une ombre rousse apparut au milieu du noir du brouillard celeste. Elle etait trop loin de nous, je ne pouvais distinguer ce dont il s'agissait. Elle fut rapidement suivie par une dizaine, puis une centaine d'autres ombres, noires, blanches, bronzes... tandis qu'elle s'approchait. Le vacarme semblait avoir atteint un paroxysme a la limite du supportable pour nos oreilles.

Nous attendimes un petit moment avant de realiser ce dont il s'agissait. Puis nous reussimes a distinguer ce qu'etait en realité l'unique ombre orangée du troupeau celeste.



Il s'agissait d'un pegase, suivi de centaines de ses congeneres. Voila ce a quoi servait le sifflet.

Plus vite que je ne le pensais, il atterrit juste devant nous. Il etait bien plus grand que je ne le pensais. Ses immenses ailes se replierent longuement et majustueusement le long de sa croupe. Les autres a sa suite arriverent quelques secondes plus tard et se poserent a quelques centaines de metres derriere lui.

La robe du pegase etait rousse, si rousse et flamboyante qu'a coté d'elle le feu le plus vigoureux et sauvage paraitrait terne et sans attrait. Son iris sombre me fixait intensement. Je ne sais par quel moyen je reussis a soutenir son regard.

Pendant un instant, rien ne se passa. Le fracas avait cessé au moment ou le dernier sabot des pégases avait touché le sol. Un silence intimidant s'abattit sur la plaine.

Au moment ou ma timidité naturelle allait reprendre le dessus, le pegase qui se tenait devant moi prit la parole...

L'Appel.
Le temps de l'Appel était evnu.

Samador cligna des yeux, sa longue crinière ondulant en vagues flamboyantes sur son encolure gracieusement arquée. Le silence était tombé sur le centre de la vallée. Ses yeux, d'un noir profond, s'attardèrent sur celle qui se tenait face à lui.

Il renâcla doucement, puis s'avança d'un pas lança d'une voix grave :

"Elfe. es-tu Celle qui Marche dans les Etoiles ? Tu possèdes son sifflet, mais sais-tu quel est ton rôle dans les sombres évènements qui secouent la vallée ?"

Il remua les ailes, et se tourna vers un autre pégase.

[Je termine ça demain, je pense.]

[bon bah je reponds alors ^^]
Je ne pus m'empecher de reculer de quelques millimetres lorsque le pegase s'avancait vers moi. Pios, j'entendis ce qu'il avait a me dire, et cela me surprit; je ne comprenais pas de quoi il parait. Cette imcomprehension dut d'ailleurs se lire sur mon visage.

"Hein? Celle qui marche vers les Etoiles? Je... Je ne comprends pas... Je viens de trouver ce sifflet... la-bas."

Il etait d'ailleurs encore dans ma main, brusquement aussi froit que du marbre. Etait-ce lui qui avait fait venir tous ces pegases? Apparement oui, puisque le pegase roux m'en parlait.
Je ne voyas pas en quoi je pourrais aider la vallée, qui m'avait semblée si paisible. Etait-il possible que je me sois engouffrée dans de nouvelles epreuves? Cela me demoralisait a l'avance!