J'arrive toute excitée à la pension. Peut être cette nuit retrouverais-je l'inconnu de la nuit dernière ! Je m'assoie et guette les bruits. J'attend... 15 minutes..30 minutes...1 heure...1 heure et demi... Je me lève. 2 heures que j'attend et toujours rien. Je m'approche de l'enclos des pégases. Le bébé est là, dans le fond de son enclos. Étrange, étrange, il n'a pas de mère à ses côtés... Je ressors. La lune éclaire fort la nuit. Je me promène silencieusement. Et j'entend un bruit. Ce n'est pas derrière moi, pas à l'enclos de pégases. Le bruit, je le reconnais ! C'est un dragon. On dirait un cri de douleur. Je cours maintenant vers l'enclos des dragons. Une flamme surgit. Aaah, il y a le feu. Les dragons crient. Ils sont attachés et ne peuvent s'envolés. Les flammes dévorent le bâtiment. La nuit résonne des hurlements des dragons. J'assiste stupéfiées à cette scène apocalyptique. Il faut que je réagisse mais je me sens comme collée au sol. Mes menbres refusent de m'obéir. Je reste plantée là, comme une statue mortifiée, regardant une scène qui l'emplit de désespoir. Puis une ombre s'approche à pas feutrée des enclos. Elle lève les paumes vers le ciel et cri :
" Feu cesse d'être.
Aqua Aqua Aqua"
Je réussis enfin à me libérée de l'emprise de je-ne-sais quoi, un sort, sans aucun doute qui m'avait collée au sol, m'empêchant d'agir, me laissant là, regardée cette scène atroce. L'inconnu, c'est l'inconnu de la veille qui a lancé le sort ! Il a sauvés les dragons. Ou devrais-je dire plutôt,
Elle a sauvé les dragons ! Car la voix que j'ai entendue, la vois qui a prononcée le sort était celle d'une fille. Et cette voix ne m'était pas inconnu...
Je m'approcha de la jeune fille :
" Elia ? Elia, c'est toi ?"
Je fis à nouveau un pas. La jeune elfe ôta son capuchon et me regarda droit dans les yeux. Puis elle fila, courant à une vitesse sidérante. Je la regarda partir. Désespérée. "Elia... Ma Elia..."
Je m'assis et des larmes coulèrent sur mes joues. Elia, ma cousine. Ma seule famille. Cela fesait 50 ans, 50 ans que je ne l'avais pas vue. Même pour moi, une elfe, ça me paraissait long. Une chose douce et visqueuse me caressa la joue. Airnest. Il venait de me lécher la joue.
" Oh, Airnest, dis-je la voix brisée. Puis j'éclata en sanglot.
" Ellana, que se passe-t-il ? Qui est cette jeune elfe qui nous a tous sauvée? Pourquoi est-elle partit si vite sans nous laissée le temps de la remercier ? Qui est-elle ?
- C'est ma cousine Airnest. C'est ma cousine...
- Ellana, je t'ai vue, tu étais pétrifiée, tu regardais nos enclos, léchés par les flammes. J'ai vus Ellane, j'ai sentit que tu étais emprisonnée d'un sortilège. Ellana, écoute moi. Ne pense plus à cette Elia. Regarde moi et écoute moi."
Son regard, si profond plongea dans le mien.
" Cette nuit, il s'est passé quelque chose d'étrange. Nous, les dragons qui somment d'habitudes entendons bien, et voyons bien; n'avons rien vus, rien entendu, jusqu'à se que le feu prenne dans les enclos. Nous ne pouvions rien faire. Nous étions attachés ! Je redoute encore ce qui s'est passé. Sans l'intervention de ta cousine, nous aurions tous dépérit ! Heureusement, personne n'est mort. Les Flammes ont juste blessés quelques dragons. Rien de grave. Ellana, Ma chaîne vient juste de se brisée, elle a fondue sous les flammes et je me suis précipitée vers toi. Sèche tes larmes, cette cousine tu la retrouveras, j'en suis sure, maintenant, retourne chez toi, l'aube se lève mais envoie un hibou à Arya. Ellana, vas."
Je me releva péniblement, tandis qu'Airnest alla retrouvée ses congénère puis j'écrivit.
Arya, l'enclos des dragons à brûlé, Elia est de retour.